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PDCI/Babli Dominique au RHDP: «Moi j’ai faim, toi tu es rassasié et tu veux qu’on rit ensemble? Non!»

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Le samedi 28 janvier dernier, la délégation de la sous préfecture de Divo, dirigée par le délégué Kimsé Moussa, a effectué sa rentrée politique dans le village de « petit Bouaké » à environ 15 km de Divo. Cette rentrée politique consistait à présenter le nouveau découpage des délégations dans la région du Lôh-Djiboua.

A cet effet, le vice président Babli Dominique, invité d’honneur, s’est exprimé sur la  vie du PDCI RDA. Selon lui, le développement actuel de la Côte d’Ivoire est le fruit du travail abattu par son parti depuis le président Félix Houphouët-Boigny. 

«Le PDCI RDA n’est pas mort parce que Houphouët n’est pas mort. C’est ce que Houphouët a semé, c’est ce que nous récoltons aujourd’hui. Malgré cela, d’aucun disent que ce sont eux qui développent la Côte d’Ivoire aujourd’hui», a affirmé Babli Dominique.

Et par la suite d’indiquer que « le président Bédié sera reconduit président du PDCI RDA. C’est Houphouet qui nous l’a laissé. Nous devons l’entretenir. En 2025, nous lui faisons confiance pour le porter au pouvoir.»

S’agissant des défections de certains cadres partis pour aller au RHDP, le vice président Babli Dominique a par la suite fait cette révélation : «Tous les cadres qui sont partis ont toujours leur cœur au PDCI RDA ».

Par ailleurs, le vice Président Babli Dominique a en outre indiqué que le PDCI RDA va vers une alliance avec le PPA-CI et selon lui si cette alliance arrivait à se concrétiser, elle sera imbattable pour le bonheur des ivoiriens.

En définitive, M. Babli s’est également prononcé sur l’état de droit et la bonne gouvernance, surtout sur la mévente de certaines cultures de rentes et la situation des paysans.

«L’anacarde, le cacao ne sont pas vendus. Moi j’ai faim, toi tu es rassasié et tu veux qu’on rit ensemble », a-t-il caricaturé la situation des paysans face à un gouvernement budgétivore.

«Les paysans n’ont pas d’argent, leurs enfants sont emprisonnés», a-t-il expliqué puis de conclure : «Lorsque ton père te laisse une plantation en héritage, tu ne la détruits pas. Si tu la détruits, tu n’es pas un bon enfant et tu trouveras malheur en chemin».

JAG


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