Côte d’Ivoire/Agriculture durable: Les scientifiques du monde à la recherche des plantes pesticides
3 min read« Promouvoir les plantes pesticides pour une agriculture durable et un environnement sain.» Tel est le thème central qui réunit le monde scientifique universitaire dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro. Cinq jours durant (25 au 29 juillet 2022), ces scientifiques venus de l’ensemble du globe terrestre entendent unir leurs efforts en vue d’apporter des solutions innovantes pour une agriculture durable. Cela, à travers la 3e conférence internationale des plantes pesticides, ce qui offrira aux acteurs/bénéficiaires un cadre d’échanges et de réflexion sur les avancées des travaux relatifs aux plantes pesticides. En effet, il s’agira de faire l’état des lieux ainsi que le bilan des problématiques impliquant les substances naturelles.
Cela a été salué par le Président de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Ballo Zié. Qui s’est honoré de voir son institution abriter cette rencontre de haut niveau dont l’enjeu ultime reste la santé végétale, la santé animale, la santé publique et la santé humaine.
Professeur Ouattara Djakalia, directeur de cabinet adjoint du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, au nom de professeur Adama Diawara, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ayant souligné que la Côte d’Ivoire dans son Pnd 2021-2025, au plan agricole « met l’accent sur le maintien de l’agriculture comme principale moteur économique et social et met un point d’honneur à l’amélioration du taux de transformation des matières premières ainsi que le développement et chaines de valeur complète», a fait le constat avec les participants de ce que « aujourd’hui les terres cultivables se réduisent au fur et à mesure du développement de nos pays.»
« Dans une telle situation, il apparait primordial de trouver une solution qui puisse permettre de toujours tirer le meilleur parti de nos terres, de nos plantations d’où le recours aux engrais et aux produits phytosanitaires ou pesticides qui servent à protéger les cultures agricoles contre diverses menaces, afin de limiter les risques de perte de récolte et donc de booster les rendements et les revenus… », a-t-il fait remarquer, tout en relevant que « malheureusement, les intrants agricoles de synthèse sont responsables d’une pollution massive des sols, mais sont surtout la cause majeure de pollutions des eaux souterraines principaux réservoirs d’eaux potables.»
« Leur utilisation répétée présente un risque majeur pour l’agriculteur mais aussi pour les consommateurs, car ces produits seraient à l’origine de la pollution de l’environnement et des nombreuses maladies humaines», a fait noter le Directeur de cabinet adjoint Ouattara Djakalia.
Fort de ce constat, il a, au nom de la tutelle, encouragé fortement cette initiative de faire des plantes pesticides le pilier d’une agriculture durable. Car, dira-t-il, « les plantes sont disponibles et les hommes qui les connaissent sont disponibles également, et sont à même de nous proposer des solutions biologiques en agriculture pour un développement durable. L’Université Houphouët Boigny d’Abidjan, grâce à des partenariats, a récemment élaboré des bio-pesticides dont les avantages sont avérés au niveau des utilisateurs.»
Avec lui, le Directeur exécutif du Centre d’Excellence Africain sur le Changement Climatique, la Biodiversité et l’Agriculture Durable (WASCAL/CEA-CCBAD), Dr Moumouni Sawadogo, qui a relevé l’intérêt pour l’Afrique et le monde entier de développer une agriculture saine et durable par l’utilisation des bio-pesticides.
JPK
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