Décès tragique du maire Léhié Bi de Bouaflé: Le ministre Amedé Kouakou en parle aux sénateurs

Le maire Léhié Bi Lucien est décédé à la suite d’un accident de la route causé par un car calciné sur l’axe Bouaflé-Yamoussoukro. Et ce car calciné est resté sur cette route du dimanche 14 au 17 novembre, jour de l’accident. Les Ivoiriens ont porté un œil accusateur vers les services de l’entretien routier.

Face aux Sénateurs membres de la Commission des affaires économiques et financières, le ministre de l’équipement et de l’entretien routier, Amedé Kouakou, a présenté son budget programme qui a été adopté à l’unanimité par ceux-ci. Ce budget d’un montant 682 693 571 991 FCFA  servira, selon le patron de l’équipement et de l’entretien routier, à renforcer nos routes, à construire de nouvelles routes, à faire l’entretien des routes en terre etc.

Parlant des péages sur les routes, le ministre Amédé Kouakou, expliquant la nécessité d’en mettre sur les différentes routes du pays, est revenu sur le tragique accident qui a causé la mort du Maire de Bouaflé, Léhié Bi Lucien. Il a fait allusion au car calciné qui obstruait la voie et qui était là des jours durant. Amédé Kouakou a indiqué, non seulement que ses services n’avaient pas forcément l’information, mais qu’avec le péage, ils auraient été plus prompts.

«S’il y a un incident sur la route, nous ne le savons pas forcément. Si nous le savons, nous allons intervenir. Nous ne le savons pas forcément et je pense que ce sont des choses que nous allons essayer de corriger», s’est-il justifié.

Et de poursuivre pour dire que «nous allons mettre les péages. L’avantage de mettre les péages, c’est que nous avons l’obligation de circuler sur la route à tout moment, de voir s’il y a des problèmes, de voir comment on intervient, s’il y a un camion qui est en panne, il faut le remorquer. Hier (samedi 4 décembre), quand je venais, il y avait un accident. J’ai appelé madame la Dg du Fer, immédiatement, qui a envoyé des remorqueurs pour enlever les voitures accidentées. C’était à la montée de Singrobo, dans le sens en allant à Abidjan. Elle est intervenue aussitôt parce que c’est une route à péage. Il est inadmissible qu’un camion tombe en pendant plus de 2, 3, 4, voire 5 heures et qu’on ne l’enlève pas. Ce n’est pas possible. Sur une route où il n’y a pas de péage, ce n’est pas acceptable que les véhicules restent là, mais comme nous n’avons pas l’information en temps réel, cela peut causer quelques soucis», a-t-il expliqué sans trop convaincre.

GRO avec JP Koulou

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