Incivisme routier: Les réformes sont-elles plombées ? 6308 accidents et 959 tués au premier semestre 2021

Les réformes du transport sont-elles plombées ? Apparemment, le ministre des Transports, Amadou Koné et ses collaborateurs ne savent plus à quel saint se vouer. Car malgré les réformes dans le secteur du transport terrestre par l’entremise d’une commission de retrait du permis de conduire aux chauffards, la vidéo-verbalisation, la mise en fourrière de véhicules sans visite technique, une nouvelle formule de l’examen du permis de conduire…, afin de freiner les accidents de la circulation, les routes du pays continuent de tuer.

Alors, à l’occasion de la 10è Journée africaine de la sécurité routière placée cette année sous le thème : « Stop à l’incivisme sur la route », l’Office de sécurité routière (Oser) a eu pour activités, des campagnes de sensibilisation éclatées à la sécurité routière dans plusieurs localités avec pour cible les lieux de culte.

Au cours de ces rencontres, Baffah Koné, Directeur général de l’Office de la sécurité routière a relevé selon fratmat.info, qu’en 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 1507 tués et 19199 blessés. « Les usagers vulnérables (piétons et usagers des motos et tricycles) représentent 60% des décès. Cette tendance meurtrière s’est poursuivie au cours du 1er semestre 2021 qui a enregistré 6308 accidents corporels, 959 tués », a-t-il déploré à Abidjan, dans les colonnes du confrère.
visiblement, les réformes semblent ne pas encore atteint leur vitesse de croisière. Toutefois, les réformes ayant corsé les règles à partir du second semestre de 2021, il faut attendre les résultats du second semestre 2021 pour un jugement de valeur.

En attendant, l’indiscipline sur les routes se poursuivent, dans la mesure où malgré les cameras d’Abidjan, des conducteurs continuent de passer au feu rouge, de faire les mauvais dépassements, de conduire en état d’ivresse ou de téléphoner au volant… Imaginons le désordre dans les villes du pays où il n’y a aucune camera dans les rues ou des caméras en nombre réduits.

Les conséquences de cette indiscipline notoire sont les accidents mortels ou occasionnant des blessures graves.

Le ministère des Transports doit donc redoubler d’effort et de vigilance sur toute l’étendue de territoire national s’il veut gagner le pari de la réduction des accidents de la circulation.

Joseph Koffi

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