3ème colloque international/Pr Djébi Djan Guillaume: «La Covid-19 finira par être vaincue…»
4 min readLa pandémie de la Covid-19 continue. Les morts se comptent en million, plus de 5 millions de personnes tuées par cette pandémie. Les perspectives sont alarmantes avec les différentes vaques ou variantes. Face à cela, les chercheurs et scientifiques africains veulent jouer leur partition dans le recherche de solutions idoines pour vaincre cette pandémie. Pour ce faire le Laboratoire d’Etudes Interdisciplinaires des sciences sociales, (LERISS), a organisé un colloque international qui a regroupé plusieurs enseignants chercheurs et doctorant, venus du Gabon, du Mali, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire…
Patron du comité scientifique de ce colloque, professeur Djébi Djan Guillaume, dans son adresse, a planté le décor des deux jours de travaux, qui se déroulés autour du thème central «Regard croisé des sciences de la santé, des sciences sociales, des sciences humaines sur la Covid-19. »
Justifiant la tenue de ce 3ème colloque, le président du comité scientifique qui a fait noter que ce n’était aps un colloque de trop, a relevé que le scientifique, le chercheur ne doit s’exclure de la société « Dans la dynamique inter-pénétrante entre la société et la recherche, le scientifique ne peut et ne doit s’exclure de la société. C’est pour quoi à l’instar des laboratoires du monde ou des équipes du monde et du monde scientifique ou universitaire le LERISS ne peut ne pas s’intéresser à la Covid-19. »
Un rappel historique de la pandémie à Coronavirus fait par l’enseignant chercheur, celui-ci s’est montré rassurant quant à une solution définitive pour arrêter ce mal du 21è siècle « Comme une simple maladie à l’image de celles que nous avons connues, notamment la fièvre jaune, la variole, la poliomyélite, la Covid-19 finira par être vaincue. Tout est une question de temps et le chercheur, il est patient et croit au temps… », a-t-il indiqué avant de relever la complexité de la maladie à Coronavirus. C’est pour quoi il signifiera « Nous espérons qu’à travers ces regards croisés issus de différents angles, nous arriverons à circonscrire la maladie. C’est la tâche qui incombe aux chercheurs. »
Initiateur de ce 3ème colloque, professeur Baha Bi Youzan Daniel, président du LIRISS, comme le président du comité scientifique, montrera l’intérêt desdites journées de réflexions «L’histoire de l’humanité et son évolution ont toujours été marquées par de grandes crises socio-sanitaires, des épidémies et de graves pandémies généralement localisées et bien ciblées. A la différence de celles-ci, le dernier trimestre de l’année 2019, marqué par le coronavirus, a semblé annoncer la fin du monde. Jamais une pandémie n’a autant paralysé la planète terre dans la mesure où aucun continent n’est épargné, aucun secteur d’activités non plus. Des programmes et plans de lutte sont entrepris partout dans le monde pour contrer ou enrayer ce phénomène. La mobilisation générale de la communauté scientifique mondiale dans une approche transdisciplinaire interpelle à la fois les sciences de la santé, les sciences sociales et humaines, les sciences biologiques, etc », a-t-il fait savoir avant d’ajouter « « S’il est de toute évidence que les sciences de la santé et biologiques se positionnent en première ligne, un appel pressant est donc émis en direction des autres sciences pour une recherche-action. C’est donc à juste titre que, sous l’égide de l’Université Félix Houphouët-Boigny et la bienveillante autorisation ainsi que l’appui du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et la collaboration avec la Fondation FHB pour la recherche de la paix, notre équipe de recherches, LERISS, a décidé de donner la parole à tous les spécialistes ivoiriens, africains et non-africains capables de relever les défis futurs ».
Pour la conférence inaugurale, place fut laissé au professeur émérite, N’Guessan Kouakou François, professeur titulaire d’anthropologie à la retraite, membre de l’Ascad, président honoraire de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Face à la communauté scientifique réunie, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, professeur N’guessan Kouakou François a salué l’initiative du LARISS avant de mettre le doigt sur la gravité de la Covid-19 « « la gravité de cette pandémie de la Covid-19 nécessite la mobilisation de tous. Car la course ne fait que commencer. Elle peut être longue. Mais la communauté internationale est résolue à y faire face et à trouver une solution pour sauver l’humanité ». C’est pour quoi dans son développement, il a lancé un appel à la mobilisation de tous pour vaincre ce mal.
Pour ce colloque du LERISS ce sont 74 communications, de chercheurs et d’enseignants chercheurs, des doctorants issus des Universités du Burkina Faso, du Bénin du Gabon et de la Côte d’Ivoire. « Ces communications ont été regroupées suivant 5 axes : axe1, est Covid-19 et réponses des gouvernants, des professionnels de la santé, de la société civile des communautés ; Axe 2 représentations, perception et attitudes face à la Covid-19 ; axe 3 covid-19 sciences biologiques en Afrique et ailleurs ; axe 4, sciences sociales, sciences humaines et Covid-19 ; axe 5, systèmes de communication et Covid-19 », a fait noter le président du comité scientifique.
Jean-Pierre Koulou
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