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Congo Hold-up: BGFIBank, la banque des présidents (RFI)

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Omar Bongo a lepoque president du Gabon et Denis Sassou Nguesso
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Avec 3,5 milliards d’euros en dépôts, 2 200 employés répartis dans onze pays, le Groupe BGFIBank est indiscutablement devenu, 50 ans après sa création, le premier groupe bancaire d’Afrique centrale. Mais il est aussi connu pour des scandales et ses liens avec certaines familles présidentielles d’Afrique centrale. BGFIBank fait, aujourd’hui, l’objet de la plus grande fuite de documents bancaires d’Afrique : Congo Hold-up. Une enquête réalisée avec Le Soir, et l’ONG Plateforme pour la protection des lanceurs d’alerte en Afrique sur la base de documents obtenus par Mediapart et PPLAAF.

Sur son site, la BGFIBank revendique fièrement ses origines franco-gabonaises. Il y a cinquante ans, en 1971, la Banque de Paris et des Pays-Bas (devenu Paribas en 1982) décide d’ouvrir une filiale au Gabon. Cette banque française n’est pas la seule à faire les yeux doux au tout jeune président Albert-Bernard Bongo. À l’époque, la Banque nationale de Paris (BNP), la Société Générale et le Crédit Lyonnais créent aussi des succursales dans ce petit pays d’Afrique centrale. Toutes ont flairé un marché juteux. En ces belles années de la Françafrique, le Gabon connaît un boom pétrolier. Albert-Bernard, devenu Omar Bongo, en est l’un des piliers. Allié indéfectible de Paris, il gouverne le Gabon d’une main de fer jusqu’en 2009, sans qu’une très large partie de la population ne profite des bienfaits de cette manne pétrolière.

La filiale gabonaise de la Banque de Paris et des Pays-Bas devient Paribas Gabon en 1982. À cette époque, la maison mère française garde encore la main. Mais dans la décennie qui suit, celle des années 1990, on assiste à un désengagement de Paribas et à une montée en puissance du pouvoir gabonais dans son capital et ses instances dirigeantes. Quand Paribas se retire, cette banque prend le nom de Banque gabonaise et française internationale (BGFI). Elle devient donc une banque 100% africaine. La famille Bongo y détient toujours des parts, non seulement dans la holding (7%), mais aussi dans plusieurs autres filiales.

La Banque d’Omar Bongo

L’enquête dite des « biens mal acquis », ouverte en 2010 par le pôle financier du tribunal de Paris, lève le voile sur les suites de cette histoire bancaire franco-gabonaise…LIRE LA SUITE SUR RFI.FR


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