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Pr. Jean Noël Loucou formel: « Sans paix, il n’y a ni liberté, ni éducation, ni droits de l’homme… »

Quarante (40), c’est le nombre d’étudiants des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire, ambassadeurs de la paix, membres de la conférence des clubs de paix des universités et grandes écoles, qui sont dans la capitale politique, Yamoussoukro, pour un renforcement des capacités.

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Durant 72 heures, ces ambassadeurs de paix se verront formés à la Fondation Félix Houphouët-Boigny (FFHB), pour la recherche de la paix. Ce, pour maximiser leur capacité d’ambassadeurs de la paix et donner un coup de pouce à la dynamisation des Clubs de paix et solidifier leurs impacts positifs dans les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire. N’dri Stéphanie, présidente nationale de la Conférence des clubs de paix de Côte d’Ivoire dans son adresse a fait connaitre l’objet de ce projet ; à savoir « soutenir et impliquer davantage les membres et ambassadeurs des clubs de paix et de non-violence, à jouer un rôle actif dans la gestion efficace des clubs de paix afin de rehausser le niveau desdits clubs, et les engager dans la lutte noble de maintien de la paix au sein de notre société.»

Ayant fait noter cela elle a rendu un vibrant hommage au Programme des nations unies pour le développement (Pnud) pour son soutien inestimable qui concourt à la bonne marche de ladite conférence. Qui bénéficiera, aux dires de la présidente, de matériel d’une valeur de 12 millions de FCFA à la prochaine signature de convention.

Venu ouvrir les travaux qui prendront fin ce jeudi 16 septembre, le Secrétaire général de la FFHB, professeur Jean Noël Loucou a exprimé sa reconnaissance au système des Nations unies en Côte d’Ivoire à travers le Pnud qui soutien les activités de formation des jeunes et bien d’autres.

Définissant l’objectif général de l’atelier de formation qui n’est autre que « renforcer les capacités des ambassadeurs de paix en matière de prévention et de gestion de conflits, de discours de haine », il a fait savoir qu’ « il s’agira, de façon spécifique, d’identifier et assurer la gestion d’un conflit, de définir et repérer les discours de haine, de former à la communication non-violente, d’élaborer un plan d’action par les clubs de paix. »

Pour le patron de la FFHB pour la recherche de la paix, « toutes ces formations doivent permettre d’enraciner la culture de la paix telle que nous l’avait enseignée le président Félix Houphouët-Boigny qui n’avait de cesse de rappeler « qu’il y a plus de mérite à faire la paix qu’à faire la guerre », que, « la paix n’est pas un vain mot mais un comportement.»

« Sans la paix, il n’y a ni liberté, ni éducation, ni exercice des droits de l’homme. (…) Vous apporterez, mesdames et messieurs les ambassadeurs, une touche de nouveauté à cette quête perpétuelle de la paix et vous contribuez déjà à l’apaisement et à la promotion de la paix dans nos structures de formation. La culture de la paix permet d’acquérir les valeurs et d’adopter de nouveaux comportements et de bonnes attitudes pour résoudre les conflits sans violence…», a-t-il indiqué invitant les apprenants du jour à « tirer tout le profit possible de cet atelier pour être de vrais ambassadeurs de paix engagés pour la cause de la paix »

GRO avec JPL (Le Nouveau Réveil)