Accidents de la circulation: L’Etat attaque, les auto-écoles répliquent

Récemment, à l’occasion de l’Assemblée générale extraordinaire de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAE-CI) dont Koko Guillaume est le président, il a exprimé son mécontentement vis-à-vis de ceux qui accusent les auto-écoles d’être la première cause des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire.

Dans une bibliothèque nationale du Plateau, prise d’assaut par ses collègues,Koko Guillaume a d’entrée affirmé ceci :
« (…) Nous sommes des formateurs. Nous ne sommes pas des évaluateurs. Les auto-écoles forment et c’est l’Etat qui évalue. Sur les accidents, il faudrait qu’on arrête les accusations contre nous ».
Avant d’ajouter : « (…) Sur les accidents, l’on ne prend pas le temps de regarder la date du permis. Je suis sur l’autoroute tous les jours et il y a des cars qui vous dépassent à 200 km/h. Quand il y a des accidents, on ne situe pas les responsabilités et on accuse sans des preuves. Je dis non. Les auto-écoles ne délivrent pas les permis de conduire. Des répressions au permis à points, où en sommes-nous ? Interdiction de téléphoner au volant, de mettre les écouteurs dans les oreilles au volant. Où en sommes-nous aussi ? (…) C’est trop facile de pointer un doigt accusateur sur nous. On ne peut pas dire qu’on ne réfléchit pas dans les auto-écoles »
Lui emboîtant le pas, Cissé Lamine, le vice-président de l’UNAE-CI, a été clair : « (…) Qu’on arrête de vilipender notre corporation. L’on prend des décisions sans associer les vrais acteurs que nous sommes et lorsqu’il y a des problèmes, nous sommes interpellés. Sur quelles bases l’on porte ce doigt accusateur sur nous ? »
Il estime que la suspension des inspecteurs n’a rien apporté. Car l’accident qui s’est produit entre Katiola et Fronan et qui a occasionné 18 morts, est survenu après la suspension de ces inspecteurs.
Nathanaël Yao
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