Niamkey Koffi

Législatives 2021: «Nous ne passons pas par pertes et profits tout ce qui s’est passé à la présidentielle» (Niamkey Koffi)

Le professeur Niamkey Koffi, secrétaire exécutif en chef par intérim, a co-animé la conférence de presse de l’opposition qui s’est tenue jeudi dernier au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) à Cocody.

Plantant le décor, le N°2 par intérim du PDCI-RDA a affirmé: «Je prends la parole pour répondre à la question relative à la manière dont l’opposition veut aller en bloc, en rang serré, aux élections législatives. Nous irons, en évitant, le plus possible, les déperditions de voix».

Puis d’expliquer la stratégie de l’opposition pour avoir la majorité des députés au parlement: «C’est pourquoi, nous ferons tout pour éviter des triangulaires. Nous ferons tout pour que dans une circonscription, le meilleur soit le candidat de l’opposition pour maximiser nos chances de victoire. Nous ne voulons pas aller dans les détails mais voilà l’économie de cette stratégie que nous allons mettre en place».

Il a, ensuite, rassuré les électeurs qui n’ont pas pu récupérer leurs cartes d’électeurs. Pour lui, «(…) Dans l’organisation des élections, quand on entre dans les bureaux de vote, toutes les cartes d’électeurs qui n’ont pas été distribuées sont à l’entrée et vous pouvez les récupérer. Cette année, nous pouvons voter avec la carte nationale d’identité, l’ancienne comme la nouvelle. L’ancienne a une validité prolongée jusqu’en juin 2021. Donc, il n’y a pas d’histoire. Nous avons répondu à l’ensemble de vos préoccupations. Nous avons apporté des éclaircissements».

Cependant, les problèmes de la présidentielle boycottée par l’opposition restent intacts. «Nous irons aux élections. Nous ne passons pas par pertes et profits tout ce qui s’est passé à la présidentielle. Bien au contraire, c’est pour relever le défi que nous allons aux élections législatives. Nous devons gagner pour la Côte d’Ivoire, pour chacun de vous parce que nous savons que chacun de vous est attaché aux principes de justice, aux principes de l’Etat de droit, aux principes démocratiques», a conclu Pr Niamkey Koffi.

Gilles R. OMAEL