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«Il n’appartient pas à Alassane Ouattara de «transférer» le pouvoir d’Etat à ce qu’il qualifie de jeune génération, mais au seul peuple souverain de Côte d’Ivoire» (Opposition)

«Il n’appartient pas à Alassane Ouattara de «transférer» le pouvoir d’Etat à ce qu’il qualifie de jeune génération, mais au seul peuple souverain de Côte d’Ivoire» (Opposition)

 

Alassane Ouattara, chef de l’Etat ivoirien, tient mordicus à une révision Constitutionnelle à 7 mois des élections présidentielles, malgré le refus des partis politiques de l’opposition.

Et là, le président de Gps, Guillaume Soro n’est pas du tout content. Il dénonce ainsi : «Le schéma qui se présente à nous est celui d’un projet de dévolution successorale du pouvoir suprême, par le biais d’une manœuvre constitutionnelle. Ainsi, ce régime ne se contente pas de museler ses opposants, d’emprisonner des députés sans la levée de leur immunité parlementaire ni de mettre la Justice à sa botte : il manipule notre Loi fondamentale, trois ans seulement après son adoption par référendum, en la triturant au nom de petits calculs électoralistes », pour sa part.

A sa suite, ce sont les partis de l’opposition ivoirienne, dans leur plus grande majorité, qui s’opposent à la modification de la Constitution. Dans un communiqué signé du président du Rpp et qui engage les plateformes Cdrp, Eds, Fpi/Afd, Lmp et les partis politiques Urd et LIder, pratiquement toute l’opposition ivoirienne dit non à cette révision de la Constitution.

« L’opposition politique ivoirienne réitère son refus de la révision de la constitution du 8 novembre 2016 et demande au Chef de l’Etat de laisser l’opportunité au prochain Président de la République, d’initier toute révision constitutionnelle qu’il jugera nécessaire », ont-ils suggéré.

Concernant le transfert du pouvoir à une nouvelle génération tel que évoqué par le président Alassane Ouattara qui affirme lui-même ne pas être candidat, l’opposition s’est voulue on ne peut plus claire. « L’opposition politique ivoirienne rappelle au Président Alassane Ouattara qu’il ne lui appartient pas de « transférer » le pouvoir d’Etat à ce qu’il qualifie de jeune génération qui aurait appris auprès de lui mais au seul peuple souverain de Côte d’Ivoire de désigner son Président au suffrage universel direct», a-t-elle soutenu.

GRO