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Guerre Ouattara-Soro : L’opinion internationale s’en mêle et donne tort au camp Alassane Ouattara et le Rhdp

Guerre Ouattara-Soro : L’opinion internationale s’en mêle et donne tort au camp Alassane Ouattara et le Rhdp

 

Pour la deuxième fois depuis le lancement du mandat d’arrêt international émis ce Lundi 23 Décembre, contre Guillaume SORO, l’ancien secrétaire d’État Américain aux affaires Africaines, Herman COHEN a réagi aux poursuites engagées contre le Président de GPS. 

 

Après avoir ouvertement mis en garde l’actuel Chef d’État, Alassane OUATTARA contre toute velléité de briguer un troisième mandat, Herman COHEN a publié un autre tweet, ce Vendredi 27 Décembre dans lequel il dénonce  »le manque de crédibilité » dans les accusations formulées par le  »Gouvernement Ivoirien » contre Guillaume SORO. 

Selon Herman COHEN,  »les armes stockées dans le bureau de son parti existent depuis la fin de la guerre civile de 2011, lorsque le groupe militaire de SORO a aidé à l’accession au pouvoir du Président OUATTARA ». Une révélation de taille dans cette guerre ouverte entre Guillaume SORO et son ex-mentor, Alassane OUATTARA, alors que l’ancien chef du parlement et ses proches sont accusés d’atteinte à la sûreté de l’État. Un internaute Américain, réagissant à l’actualité en cours en Côte d’Ivoire, écrivait :  »

Les Ivoiriens savent que le gouvernement Ouattara ment dans toutes leurs accusations. L’opposition ivoirienne soutient Soro et a dénoncé de telles pratiques déloyales pour éliminer un candidat qui a les favoris des jeunes. Les Etats-Unis doivent mettre fin à ces bêtises. »

Autre réaction enregistrée, toujours dans la journée de ce Vendredi 27 Décembre, celle de Pascal TERRASSE, ancien secrétaire général de l’Assemblée des parlementaires francophones, qui en appelait également à une réaction énergique de la communauté internationale pour  »ne pas laisser s’installer en Côte d’Ivoire, le chaos démocratique ». Et l’élu Européen de rappeler dans la foulée que Guillaume SORO  »avait lancé une politique de réconciliation’‘. 

 

Si pour l’heure, les réactions se manifestent de façon individuelle, l’affaire SORO pourrait déteindre sur l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur, 8 ans après le conflit post électoral qui avait fait basculer le pays dans le chaos.

 

Raoul MOBIO (ivoirtv.net)