Moussa toure 0002

Moussa Toure, Directeur de la Communication de SORO Kigbafori Guillaume, au procureur Adou Richard: «Nous ne sommes pas bêtes…»

Moussa Toure, Directeur de la Communication de SORO Kigbafori Guillaume, au procureur Adou Richard: «Nous ne sommes pas bêtes…»

 

Moussa Toure, Directeur de la Communication de SORO Kigbafori Guillaume clarifie les choses :

Hier nuit j’ai dû changer d’emplacement parce qu’il semble que ces gens-là cherchaient activement à trianguler ma position pour m’enlever. Je suis toujours actif et je peux communiquer.

Au cours de leur prestation d’hier jeudi 26 décembre, les membres d’#AbidjanComedyClub représentés par le procureur Adou Richard, ont présenté des armes soi-disant découvertes à la résidence ou au bureau Annexe du Président Soro Kigbafori Guillaume. Je vais démonter facilement ces mensonges.

 

  1. Impossible que ces armes aient été saisies au domicile du Président Soro

Grâce à nos amis dans l’appareil judiciaire, nous avons reçu l’information selon laquelle Ouattara avait ordonné à Adou Richard de mettre la résidence de Guillaume Soro et tout ce qu’elle contient sous scellés. Dans la nuit, du mardi 24 au mercredi 25, nous avons appelé le personnel civil de la résidence ainsi que les membres de la Garde pour leur demander de faire sortir tout ce qu’il y avait de précieux dans la maison. Ainsi, tous les véhicules de SORO Guillaume, ses montres, les bijoux de sa femme, ses vêtements, ses chaussures, ses tableaux et pièces d’art de valeur ont été évacués. Pensez-vous que nous sommes tellement bêtes que nous nous occuperions d’évacuer des vêtements et de laisser en place des armes pour que la Police les découvre ?

Supposons même que nous craignions d’être contrôlés à un des check-points installés autour de la résidence. On aurait pris la décision simple de balancer toutes ces armes dans la lagune, vu que la résidence à un accès direct au plan d’eau lagunaire. Ensuite, sommes-nous si bêtes pour entreposer des armes chez Guillaume Soro alors que depuis 2016, le CCDO a fait installer 04 caméras qui surveillent sa résidence 24h/24 ?

Sommes-nous si inconscients pour détenir des armes dans une résidence survolée deux fois par jour par des drones prétendument de détection d’armes souterraines ? Le mercredi 25 décembre, un message de l’état-major a demandé à tous les soldats de la garde républicaine qui était affectés à la sécurisation de la résidence du président SORO de quitter les lieux. Le même jour, à 18h, la Police est arrivée et a demandé aux deux vigiles qui restaient sur place de partir immédiatement. Il n’y avait donc absolument personne, aucun témoin, lorsqu’ils sont arrivés vers 23h et ont soi-disant découvert des armes.

 

  1. Impossible d’entreposer ces armes au Bureau Annexe

Le bureau annexe est contigu à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, la première puissance mondiale du Renseignement. Une ambassade dotée de moyens technologiques si puissants que nos téléphones portables fonctionnent difficilement dans ce lieu. Sommes-nous si bêtes ? Ensuite, l’Annexe est devenue le siège du GPS et reçoit par jour plusieurs centaines de militants et de cadres. Sommes-nous si inconscients pour cacher des armes dans un endroit où des gens que nous ne connaissons même pas bien, viennent chaque jour passer des heures ?

De plus, le lundi 23 décembre, jour où la barbarie du RHDP s’est abattue sur notre siège, les miliciens encagoulés ont fracturé toutes les portes des bureaux, des douches, des cuisines, des magasins et fouillé tous les tiroirs, devant témoins. Ils n’ont rien trouvé. Et sont repartis avec nos camarades. Après leur passage, nous avons fait des photos qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux et avons commis un huissier pour dresser le constat des dégâts. S’ils avaient trouvé des armes, tout le monde les aurait vues. Surtout la presse internationale qui était venue en grand nombre.

Ces armes n’étaient dans aucun lieu appartenant ou lié à Guillaume Soro. Mettre des armes chez des opposants et les accuser ensuite de tentative de déstabilisation est une technique surannée, datant des années 1960 où, pour accuser des adversaires politiques, on découvrait subitement des armes chez eux ou alors on les accusait d’être soutenus par Moscou ou la Lybie. Personne n’est dupe de cette manœuvre grossière.

TOURE MOUSSA,

Directeur de la Communication de SORO Kigbafori Guillaume

Traqué par les escadrons de la mort d’Alassane Ouattara