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Côte d’Ivoire-Encore un camouflet pour Ouattara: Après le Fpi, la LMP, le Pdci… le GPATE et l’APDH refusent de désigner un représentant dans cette CEI non consensuelle imposée aux Ivoiriens

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ADO

Côte d’Ivoire-Encore un camouflet pour Ouattara: Après le Fpi, la LMP, le Pdci… le GPATE et l’APDH refusent de désigner un représentant dans cette CEI non consensuelle imposée aux Ivoiriens

Sollicité par le ministre de l’Intérieur Sidiki Diakité, en vue de la désignation d’un représentant au sein de la CEI recomposée de façon non consensuelle, par le Président Alassane Ouattara, le GPATE et l’APDH qui ont participé aux pourparlers, ont décliné l’offre. Ils suggèrent au gouvernement de poursuivre les négociations.
C’est par courrier que le ministre Sidiki Diakité a invité le Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale, regroupant au moins huit organisations, dont Amnesty International Côte d’Ivoire, le MIDH, l’APDH et Civis-CI ; à lui proposer le nom d’un représentant. Rappelons que la question de la CEI a été mise sur la table, suite à la saisie par l’APDH, de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, par l’APDH. C’est dire que le GPAT est un acteur clé du processus de transparence électorale.
L’organisation qui avait dénoncé le caractère non consensuel de la loi promulguée par le Président Alassane Ouattara est donc logique avec sa position, quand elle refuse de désigner un représentant, invitant le gouvernement à poursuivre les négociations.
«Le GPATE conclut que la nouvelle loi sur la CEI ne satisfait pas aux exigences de l’arrêt de la Cour, accroît les risques de contestations et de violences électorales jetant ainsi une grosse hypothèque sur l’élection présidentielle d’octobre 2020», avait écrit Abraham Denis Yaurobat, président du GPAT, au nom des organisations la composant.
Inistant sur le fait que le gouvernement devrait « rouvrir le dialogue politique », autour de la question électorale. Pour rappel, en novembre 2010, c’est à la CEI qu’a commencé la crise postélectorale. Au bout de cinq mois de conflit, au moins 3000 personnes avaient été tuées.
Emmanuel Gautier (afriksoir.net)

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