ADO et GOn

Côte d’Ivoire-Présidentielle 2020: «Le gouvernement n’a nullement l’intention de réformer le code électoral, ni la Commission électorale», révèle LIDER

Côte d’Ivoire-Présidentielle 2020: «Le gouvernement n’a nullement l’intention de réformer le code électoral, ni la Commission électorale», révèle LIDER

Liberté pour la démocratie (LIDER, Opposition), le parti fondé par l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, a estimé vendredi que le gouvernement ivoirien n’avait “nullement l’intention de reformer’’ la Commission électorale, chargée d’organiser la présidentielle de 2020, en dépit des consultations ouvertes le 21 janvier.
“Lider constate que le gouvernement n’a nullement l’intention de réformer le code électoral, ni la Commission électorale’’, a dit la présidente du parti Monique Gbekia, après avoir égrené quelques faits soutenant son opinion, lors d’un point de presse.
Dans la déclaration lue face aux journalistes au siège du parti par Mme Gbekia, Lider dit aussi constater “le refus du gouvernement de procéder à l’enrôlement des Sept millions d’électeurs encore exclus de la liste électorale’’.
Depuis le 21 janvier, le gouvernement a ouvert des consultations pour la réforme de la CEI avec l’opposition et d’autres organisations notamment des ONG et l’Union européenne. Au cours de celles-ci, chaque partie devrait communiquer ses propositions, pour une reforme consensuelle de la Commission.
Mais les premières contestations de cette réforme ont déjà commencé. Une partie de l’opposition dénonce une exclusion et évoque une « mascarade ».
En outre, tous les acteurs sont certes unanimes sur la nécessité d’une recomposition du bureau central dominé par les représentants du pouvoir (neuf commissaires centraux, dont cinq issus de l’administration), mais la réforme en profondeur ne fait, elle, pas l’unanimité.
Le gouvernement est favorable à un simple rééquilibrage des forces au sein de la Commission, alors que l’opposition voudrait un toilettage, allant jusqu’à la refonte du Conseil constitutionnel, du code et du découpage électoral.
Selon Lider, “la CEI, dans la proposition faite par le gouvernement, reste inféodée au pouvoir et ne remplit pas les critères d’impartialité et d’autonomie’’.
La formation de Mamadou Koulibaly, candidat déclaré à la présidentielle de 2020, propose pour sa part une commission “restreinte au sein de laquelle ni les partis politiques ni l’administration n’auront de voix délibérative’’.
“Les germes sont réunis pour une autre crise politique en Côte d’Ivoire en 2020’’, a-t-elle averti, après avoir accusé le gouvernement d’“user de dilatoire’’ pour cette reforme.
Alerte info, via connectionivoirienne.net