Plateforme de défense de liberté PDL

Grèves dans l’Education nationale/Johnson Zamina, en colère : «Il est l’heure de s’engager et dénoncer en pleine journée les sorcelleries politiques…»

Grèves dans l’Education nationale/Johnson Zamina, en colère : «Il est l’heure de s’engager et dénoncer en pleine journée les sorcelleries politiques…»

La Plateforme pour la défense des libertés (PDL-Ci) a organisé une conférence de presse de jeudi 30 mai 2019, au siège de la Coordination nationale des enseignants et enseignants chercheurs de Côte d’Ivoire (Cnec). La plateforme entend protester contre la mise en mal de leurs libertés.
« Nous sommes là ce matin pour nous prononcer sur le sujet de la mise en mal de nos libertés à savoir la liberté syndicale et la liberté d’expression donc depuis quelques jours nous avons assisté à travers les réseaux sociaux la mise en place d’un comité interministériel qui selon cette information, ce comité serait mis en place pour accélérer les radiations des enseignants grévistes, selon nous, c’est encore une violation et une mise en mal de la constitution donc nous sommes là ce matin pour dénoncer ce fait », a dit d’emblée David Samba le porte-parole de la coalition des indignés.
Pour Ernest Kanga Kouassi de la Cosefci, depuis novembre, la Cosefci est en lutte pour cinq points dont le majeur est la revalorisation des indemnités de logement. « Depuis donc ce temps, nous avons engagé une série de grève et au lieu d’apporter réponses concrètes aux revendications des enseignants, le gouvernement a procédé à plusieurs reprises à enfreindre la liberté syndicale qui nous est reconnue par la constitution », a-t-il déclaré. Ajoutant : « Nous au niveau de la Cosefci, nous sommes pour la ponction quand elle respecte le nombre de jours de grève. C’est-à-dire que chez nous lorsqu’on n’a pas travaillé, on est d’accord qu’on ne paye pas. Mais si c’est 10 jours, qu’on fasse une ponction de 10 jours. Mais quand on fait 4 ou 5 jours et qu’on nous fait une suspension de salaire, nous n’acceptons pas cela », a-t-il martelé.
A en croire le collaborateur de Pacôme Attaby, ils ont eu des ponctions disproportionnées, des suspensions de solde et victimes de gèle de comptes courants et de comptes d’épargne. « Pour nous ce sont des actes qui ne permettent pas d’aller à l’apaisement, alors que le gouvernement chante chaque fois qu’il faut que nous allions à l’apaisement. Toutes ces actions sont menées dans le sens d’intimider nos camarades, ils menacent pour que nos camarades abandonnent leur arme. Cette arme n’est pas une arme de guerre, mais une arme qui nous est reconnue par la constitution de Côte d’Ivoire », a-t-il dit.
Quant au Prof Johson Zamina pour ce qui les préoccupe en tant qu’enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire, ils sont très abattus pour ce qui se passe. « On est arrivé à un autre stade de sanctions beaucoup plus d’esclavagiste, beaucoup plus féodal qu’on ne l’a vu en Côte d’Ivoire depuis lors » a-t-il laissé entendre. Poursuivant : « Nous pensons que les chansons du genre nous sommes dans un pays de droits sont de nature je dirais bercer les mentalités, à rétrograder la vie des ivoiriens et des ivoiriennes. C’est une chanson qui est en train de cacher des réalités tristes qu’on ne peut nous montrer ou démontrer à la télé, Dans les radios etc.. ».
Pour le professeur, il est l’heure de s’engager et dénoncer en pleine journée les sorcelleries politiques auxquelles qui sont en train de rabaisser d’honnêtes citoyens qui ne font que revendiquer leurs droits, lesquels droits reconnus par la nouvelle constitution en son article 17.
Par ailleurs, le secrétaire général de la Cnec a avancé : « A ce que je sache, la Côte d’Ivoire a ratifié toutes les conventions de l’OIT, du BIT et d’autres conventions internationales relatives au droit du travail. En cela la Côte d’Ivoire s’il est un pays de droit devait tenir compte du fait qu’il est une partie du monde ». En outre, il a révélé : « A la fin de ce mois de mai, semble-t-il, les enseignants-chercheurs et chercheurs, je ne sais pas si c’est le cas au plan national, particulièrement à l’Université Félix Houphouët-Boigny n’auront pas leur salaire compte tenu de la grève prononcée et entamée par la Cnec depuis le lundi 20 mai 2019 »…LIRE LA SUITE EN CLIQUANT SUR LE LIEN SUIVANT…