Niger jihad1

Terrorisme au Sahel: Les djihadistes occupent 75% du Mali et veulent toute l’Afrique de l’Ouest? (experts)

Plusieurs pays du Sahel sont sous l’emprise du terrorisme orchestré par des djihadistes puissamment armés qui sèment le désordre, la désolation, le chaos et la mort.

Selon les experts dont la version française du site dw.com a fait cas, les groupes terroristes présents au Sahel auraient un projet d’extension de leurs bases.

Le site révèle même qu’un document attribué au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, circule sur les réseaux sociaux avec des précisions sur un projet d’extension territoriale des groupes terroristes qui envisagerait d’occuper le centre et le nord du Mali, au cas où les forces françaises de Barkhane plieraient bagages.

Des experts estiment que même si ce document n’est pas encore authentifié, il illustre une réalité visible de tous; à savoir la perte de contrôle d’une partie du territoire malien par le pouvoir central.

Le chercheur malien Brema Ely Dicko explique que le Mali, le Niger et le Burkina-Faso sont occupés en partie par ces djihadistes.

Il précise selon le confrère qu’ » avec le retrait ou pas de Barkhane, de la Minusma, du G5 Sahel, le territoire malien est occupé à 75% par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans et par l’Etat islamique au grand Sahara, plutôt localisé dans la région des trois frontières, Mali, Burkina Faso, Niger.« 

Boubacar Salif Traoré, directeur du cabinet Afriglob conseil, spécialisé sur les questions de sécurité et de développement dans le Sahel lui, relate que les groupes armés ne se sont jamais éloignés de leur projet d’expansion. Car depuis 2012, lors de la prise des régions du nord du Mali, les terroristes avaient déclaré qu’ils voulaient occuper le Mali et finalement le continent en passant par la sous-région.

Il poursuit pour dire que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, composé de personnalités issues de la région, n’ont cessé de mettre en œuvre leur stratégie de conquête à travers des liens avec les populations locales mais aussi des combats acharnés. 

Joseph Koffi